Après Open Models en 2014, nous sortons aujourd’hui Open Models for sustainability pour répondre à une question : à quelles conditions les modèles ouverts contribuent-ils à répondre aux défis environnementaux.
En 2014, nous avons publié Open Models, les business models de l’économie ouverte. Ce travail consistait à décrire et catégoriser les modèles économiques ouverts dans le logiciel, la conception industrielle, les données, la science, l’éducation et les arts. Régulièrement, lors des présentations du livre par ses contributeurs, des questions leur étaient adressées sur la finalité de ces modèles. Une interrogation principale était en filigrane de ces échanges : pourquoi l’ouverture serait-elle bonne par nature ? Ces questions étaient alimentées par des exemples de réalisations en modèle ouvert critiquables dans leur conséquence ou leur objectif : les plans d’armes de poing disponibles en open source et imprimables avec des imprimantes 3D, les plans open source de voitures très polluantes, les organisations terroristes décentralisées, … Pour le dire simplement, ces réactions exprimaient une critique légitime : ce n’est pas parce qu’un modèle est ouvert qu’il est positif. Effectivement, un modèle ouvert est une technique, un mode d’organisation, il ne présuppose rien des finalités et des objectifs.
Ce n’est pas parce qu’un modèle est ouvert qu’il est positif.
Au même moment, lors de la préparation de la COP21 en 2015 à Paris, les publications, conférences et événements se sont multipliés, nourrissant le débat sur les modalités de la transition énergétique. Parmi les solutions mises en avant pour contribuer à résoudre les défis de la transition, certaines s’appuient sur des modèles ouverts ou décentralisés. Nous avons participé en particulier à deux initiatives qui ont constitué des échos productifs aux questions liées à la finalité des modèles ouverts : POC21 (un incubateur temporaire de projets open source contribuant à la transition écologique) et Transitions2 (un programme de la Fing pour identifier les voies complémentaires des transitions numérique et écologique).
Puisque les modèles ouverts ne sont pas par nature positifs mais que l’on observe que certains le sont, voire que l’ouverture serait une voie pour la transition écologique, une question se pose : à quelles conditions les modèles ouverts contribuent-ils à la résolution des défis environnementaux.
Ce livre présente une synthèse et des extraits du travail qui s’est déroulé entre septembre 2015 et juin 2016 pour répondre à cette question. Des éléments complémentaires sont disponibles sur les sites de poc21 (poc21.cc) et de Transitions2 (transitions2.net).
A quelles conditions les modèles ouverts contribuent-ils à la résolution des défis environnementaux.
Avec les contributions de Daniel Kaplan, Olivia Lisicki, Thibault Mercier, Yves Zieba, Aurélien Acquier, Damien Demailly, Valentina Carbone, Myriam Bouré, Julien Cantoni, Flore Berlingen, François Pellegrini, Jean-Christophe Elineau, David Bourguignon
La version papier du livre est disponible en pré-commande !
Bravo ! Impatient d’en savoir plus…
Y aura-t-il un POC 22 🙂 à Marrakech ?
Super sujet Louis-David, hâte de l’avoir entre mes mains 🙂