Une demi-journée de présentation et d’échanges sur les réseaux sociaux. Quels enjeux ? quelles pratiques ? quels résultats ?
Point trimestriel sur l’actualité et les enjeux des médias sociaux
Petite synthèse personnelle des interventions auxquelles j’ai assistées, (j’ai dû m’échapper au cours de la première moitié de la conférence).
Thierry Crouzet : “J’ai débranché” ou le désengagement d’internet
Thierry est interviewé par Skype autour de son livre qui relate son expérience personnelle : après avoir été pendant de nombreuses années un militant, et donc un pratiquant assidu, des réseaux, Thierry qui est journaliste a décidé de rompre toute connection pendant 6 mois.
Pourquoi ?
Comme dans toutes les bonnes histoires, c’est un événement qui déclenche la prise de conscience : alité à l’hôpital, pas sûr de son état et de son avenir, le premier réflexe de Thierry lorsqu’il reprend conscience est de se connecter. Un peu plus tard, quand il s’aperçoit que son premier acte d’homme de nouveau vivant est de privilégier le virtuel au réel il décide de couper son lien au réseau.
Au-delà de l’expérience, les racines de cet acte sont plus profondes. Thierry analyse que les pratiques récentes d’internet (et notamment les réseaux sociaux) conduisent à un asservissement assez bien maîtrisé et organisé par un petit nombre d’acteurs qui représentent une hyper concentration des outils et des usages (notamment Facebook et Google)qui est contraire à l’esprit de reseau.
Stéphane Allard : Pourquoi vous devez tuer votre taux d’engagement Facebook ?
Stéphane est expert de l’interpretation et de l’analyse de données sur Facebook.
Sa conclusion sur les outils et metrics fournis par Facebook ou les agences : ne pas prendre les données telles quelles, toujours comprendre comment sont faits les calculs et savoir ce qu’on veut obtenir des données. Cela rejoint certaines des interventions lors du salon big data Paris dont nous avons parlé ici.
Stratégies d’engagement des partis politiques : Antoine Dubuquoy
Une contradiction se développe entre les lois sur internet qui sont rédigées et votées par les parlements (Hadopi, …) et l’utliisation d’internet dans le marketing politique. Les mêmes acteurs politiques considérent à la fois qu’internet est un espace à contrôler lorsqu’ils légifèrent et que c’est un espace de liberté lorsqu’ils l’utilisent pour leur communication.
L’individu est polymorphe (client, citoyen, utilisateur, …), il appartient à des communautés et des audiences. Les politiques ont du mal à s’approprier cette réalité dans leur mode de communication.
