OuiShare avait une invitée de marque le week end dernier : Lauren Anderson qui travaille avec Rachel Botsman sur la consommation collaborative.
Synthèse du talk en quelques mots
Les initiatives de consommation collaborative se scindent en deux catégories
L’étendue des domaines qui éveillent aujourd’hui l’intérêt des entrepreneurs, investisseurs et consommateurs / utilisateurs est colossal : autopartage, covoiturage, partage d’expérience, partage de connaissance, prêt, location ou troc d’appareils individuels ou de services, … Il paraît qu’une start -up de dogsharing serait en train de voir de jour à San Francisco.
Pour Lauren et Rachel deux catégories permettent de classer ces initiatives :
- Redistribution markets : les plateformes de mise en relation d’individus qui s’échangent ou se louent entre eux des produits et des services qu’ils possèdent (AirBnB).
- Product service systems qui se rapprochent d’une logique de paiement à l’usage (vs paiement à l’achat). Ces systèmes sont mis en place et organisées par des organisations plus que par des individus et les actifs sont centralisés (Vélib, Zookal pour les livres scolaires).
Les moteurs qui font avancer ces initiatives
De la présentation des différents exemples de start-ups et de l’analyse qu’en fait Lauren, 5 moteurs semblent soutenir et faire se développer ces initiatives :
- la préférence des individus pour l’accès par rapport à la possession
- l’envie d’authenticité, d’expérience, de personnalisation
- une meilleure utilisation des ressources par l’élimination des gâchis de capacité disponibles
- l’utilisation quotidienne de technologies et de plateformes sociales et localisées
- l’émergence et la montée en puissance de communautés de confiance
4 questions à l’agenda de la consommation collaborative
Lauren conclut sa présentation avec les 4 questions qui sont à l’agenda du sujet :
- Comment construire des communautés de confiance digitales ?
- Que se passera-t-il pour les acteurs économiques actuels si la consommation collaborative devient la norme ?
- Quel doit être le rôle des gouvernements dans ce mouvement ?
- Quelle coexistence entre des marques Hyperlocale et globales ?
- Quel sera le rôle de la monnaie dans ces transactions ?